« Décors du cinéma » - partie 2
Aloha
Lieu: dans un train (premier décor)
Nous avions besoin de plans filmés depuis l’intérieur d’un train. Le scénario spécifia que le frein d’urgence fut tiré et que le train s’arrêta.
L’expérience : La direction des trains hollandais à Utrecht avait un bureau séparé pour le contact avec les média, et nous devions leur présenter le scénario. Il se trouvait que ce ne fut pas possible de filmer cette séquence car on nous dit que tirer le frein d’urgence donnerait une mauvaise image de la société de chemin de fer nationale.
Nous avons dû modifier le scénario et donner une nouvelle version au bureau officiel. Cette version montrait une conduite digne du chemin de fer : sans tirer le frein d’urgence. Ensuite on nous a autorisé de filmer. A la gare nous avions de l’aide, et nous avons pu filmer tout ce qui était nécessaire, à l’intérieur et à l’extérieur, tous les plans étaient dans la boite.
La solution : nous avons simulé le coup de frein et nous avons eu la séquence voulue. Mais l’image de la société du chemin de fer n’est quand même pas sortie indemne…
Nous avions besoin de plans filmés depuis l’intérieur d’un train. Le scénario spécifia que le frein d’urgence fut tiré et que le train s’arrêta.
L’expérience : La direction des trains hollandais à Utrecht avait un bureau séparé pour le contact avec les média, et nous devions leur présenter le scénario. Il se trouvait que ce ne fut pas possible de filmer cette séquence car on nous dit que tirer le frein d’urgence donnerait une mauvaise image de la société de chemin de fer nationale.
Nous avons dû modifier le scénario et donner une nouvelle version au bureau officiel. Cette version montrait une conduite digne du chemin de fer : sans tirer le frein d’urgence. Ensuite on nous a autorisé de filmer. A la gare nous avions de l’aide, et nous avons pu filmer tout ce qui était nécessaire, à l’intérieur et à l’extérieur, tous les plans étaient dans la boite.
La solution : nous avons simulé le coup de frein et nous avons eu la séquence voulue. Mais l’image de la société du chemin de fer n’est quand même pas sortie indemne…
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Lieu: une roue devant une banque (2e décor)
C’était une époque idéale, l’année 1991. La police nous a donné toute les autorisations souhaitées. Une voiture de police traversa les rues à toute vitesse, toutes sirènes en action. |
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Trois agents avec des armes prêts à agir et un chien policier se lancèrent dans l’action selon nos instructions. Trois cambrioleurs de banque sortirent de la banque après leur méfait, et furent arrêtés dans la rue, alors que la fumée envahissait l’entrée.
Dans une autre séquence, les pompiers nous sont venus en aide. Ils ont fait jaillir de nulle part une pluie soudaine, sur notre commande.
On avait besoin d’une voiture pour s’écraser contre un pilier en béton. Un propriétaire de garage avec des voitures bientôt trop vieilles pour rouler nous est venu en aide. Après que nous avions effectué tous les plans en conduisant, il prit la voiture, qui avait l’air acceptable, à son garage et nous la ramèna sur le décor abimée à l’avant. Ce monsieur avait fait lui-même des films amateurs dans le temps.
Dans une autre séquence, les pompiers nous sont venus en aide. Ils ont fait jaillir de nulle part une pluie soudaine, sur notre commande.
On avait besoin d’une voiture pour s’écraser contre un pilier en béton. Un propriétaire de garage avec des voitures bientôt trop vieilles pour rouler nous est venu en aide. Après que nous avions effectué tous les plans en conduisant, il prit la voiture, qui avait l’air acceptable, à son garage et nous la ramèna sur le décor abimée à l’avant. Ce monsieur avait fait lui-même des films amateurs dans le temps.
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Lieu: une maison habitée par de vieilles dames
C’est un exemple extrême de la gentillesse des étrangers. Nous avons eu une maison à étages à Dordrecht à notre disposition ; C’etait très joliment meublé, et nous pouvions filmer l’intérieur et l’extérieur. Les propriétaires n’étaient pas la, nous avions les clés, et notre équipe, les acteurs, la caméra, les pieds, les lampes et notre matériel était sur place pour faire tous les plans. Nous avions tout notre temps. La seule explication pour cette gentillesse : le propriétaire était lui-même un artiste. 
Lieu: un jardin d'hôtel à Hawaii
Un parc à Dordrecht a fait l’affaire. Tout ce qu’il nous fallait c’était de placer quelques palmiers artificiels et quelques fleurs en plastique sur des fils aux buissons de l’ arrière plan. Devant, nous avions un groupe de danseuses hawaïennes, et l’illusion était parfaite. Aucun agent ni en uniforme ni en civil n’est venu sur le tournage… |
Olympia
Lieu: le studio du paintre Edouard Manet
Un photographe coopéra pleinement avec nous. Nous avons transformé son studio pour qu’il ressemble à celui de peintre célèbre français pendant quelques jours.
Un photographe coopéra pleinement avec nous. Nous avons transformé son studio pour qu’il ressemble à celui de peintre célèbre français pendant quelques jours.
Nous devions avoir un plan d’une carrosse tirée par un cheval, pour obtenir l’atmosphère de l’époque.
Malheureusement cela n’a pas marché, car nous avions pris un retard non prévu, en faisant quelques plans ailleurs, et nous sommes arrivés trop tard. Les chevaux ne supportent pas des retards, il faut les nourrir.
Malheureusement cela n’a pas marché, car nous avions pris un retard non prévu, en faisant quelques plans ailleurs, et nous sommes arrivés trop tard. Les chevaux ne supportent pas des retards, il faut les nourrir.
The Suspicion (Le Soupçon)
Lieu: gallerie d'un bloc appartement
Nous avons trouvé une maison qui convenait mais le jour du tournage l’ascenseur était rénové et un ascenseur provisoire fut placé dans la galerie qu’on devait utiliser. La seule solution, trouver un autre immeuble.
Lieu: deux appartements dans un seul immeuble
Une chance pour nous dans ce nouvel immeuble c’était qu’il y avait un appartement vide qu’on pouvait utiliser pour les séquences de la maison d’un vieux monsieur, aussi bien que pour les séquences dans la maison du jeune voisin. Un magasin de bienfaisance nous a fourni assez de meubles pour les 2 appartements. La condition c’était qu’on empruntait les meubles du magasin et qu’on les rendait après le tournage.
Nous avons trouvé une maison qui convenait mais le jour du tournage l’ascenseur était rénové et un ascenseur provisoire fut placé dans la galerie qu’on devait utiliser. La seule solution, trouver un autre immeuble.
Lieu: deux appartements dans un seul immeuble
Une chance pour nous dans ce nouvel immeuble c’était qu’il y avait un appartement vide qu’on pouvait utiliser pour les séquences de la maison d’un vieux monsieur, aussi bien que pour les séquences dans la maison du jeune voisin. Un magasin de bienfaisance nous a fourni assez de meubles pour les 2 appartements. La condition c’était qu’on empruntait les meubles du magasin et qu’on les rendait après le tournage.
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Lieu: Sous-sol avec des locaux de stockage séparés
Ces locaux étaient remplis de toutes sortes de choses appartenant à différentes personnes. Nous avons eu l’autorisation de les vider. Lorsque que l’on a découvert qu’un local seul était trop petit pour notre objectif nous avons décidé de démolir la partition en bois entre deux locaux. Après le tournage il fallait tout reconstruire et remplir de nouveau, mais le tout sans dépenser un sou. C’était beaucoup de travail, cela montre l’attitude exemplaire des cinéastes amateurs. |
Picasso
Lieu: la promenade sur la plage à Cabourg, France
Il est apparu que pour que l’on puisse tourner sur la terrasse d’un café nous aurions besoin d’une autorisation écrite du maire. Après un certain temps nous avons réussi à avoir l’autorisation et nous étions protégés en cas d’une vérification par la police. Le propriétaire nous a vus avec nos trépieds et nos projecteurs et croyait que nous étions des professionnels qui pourraient payer pour ce privilège. A la fin nous avons tourner notre projet sans rien payer. La condition c’était que nous utilisions une table placée juste en dehors de la terrasse.
Il est apparu que pour que l’on puisse tourner sur la terrasse d’un café nous aurions besoin d’une autorisation écrite du maire. Après un certain temps nous avons réussi à avoir l’autorisation et nous étions protégés en cas d’une vérification par la police. Le propriétaire nous a vus avec nos trépieds et nos projecteurs et croyait que nous étions des professionnels qui pourraient payer pour ce privilège. A la fin nous avons tourner notre projet sans rien payer. La condition c’était que nous utilisions une table placée juste en dehors de la terrasse.
Nadine
Lieu: la maison du personnage principal
C’était une des expériences les plus agréables que nous avons rencontrées. Les voisins de notre caméraman sont partis en vacances et nous pouvions utiliser toute la maison. Nous pouvions tout arranger selon nos besoins et après le tournage remettre les affaires à leur place en utilisant des photos qu’on avait faites par avance.
Lieu: un cimetière
J’ai écrit une lettre au conseil municipal qui a été enregistrée comme une « demande d’autorisation pour tourner un film dans un cimetière » sous le n° 2005006417. Après discussion, le conseil m’a envoyé une lettre 2 semaines plus tard, signée par le secrétaire et le maire. Cette lettre nous a donné l’autorisation pourvu que le tournage n’ait lieu que quand il n’y avait pas d’enterrement et que nous ne photographions pas de détails personnels des défunts. A part la bureaucratie, c’était une solution raisonnable. Pour la séquence finale nous avons trouvé un entrepreneur en pompes funèbres favorable qui voulait bien jouer son propre rôle et nous a fourni tout ce qui fallait. Presque. Il a dit « vous devez fournir vous-mêmes le corps ».
C’était une des expériences les plus agréables que nous avons rencontrées. Les voisins de notre caméraman sont partis en vacances et nous pouvions utiliser toute la maison. Nous pouvions tout arranger selon nos besoins et après le tournage remettre les affaires à leur place en utilisant des photos qu’on avait faites par avance.
Lieu: un cimetière
J’ai écrit une lettre au conseil municipal qui a été enregistrée comme une « demande d’autorisation pour tourner un film dans un cimetière » sous le n° 2005006417. Après discussion, le conseil m’a envoyé une lettre 2 semaines plus tard, signée par le secrétaire et le maire. Cette lettre nous a donné l’autorisation pourvu que le tournage n’ait lieu que quand il n’y avait pas d’enterrement et que nous ne photographions pas de détails personnels des défunts. A part la bureaucratie, c’était une solution raisonnable. Pour la séquence finale nous avons trouvé un entrepreneur en pompes funèbres favorable qui voulait bien jouer son propre rôle et nous a fourni tout ce qui fallait. Presque. Il a dit « vous devez fournir vous-mêmes le corps ».
