Les réalisateurs non-professionnels Macédoniens et Français
Mitze Chapovsky explique comment l'idée du jumelage est née.
C’était en Octobre 2012, juste après l’Unica à Russé en Bulgarie, que mon cher ami et réalisateur Daniel Caracci, m’a envoyé un email avec une idée merveilleuse de jumelage de nos deux organisations cinématographiques -- L’Union Méditerranéenne de Cinéma et Vidéo, et le Association Macédonienne de Cinéma.
Honnêtement j’ai été enthousiasmé par l’idée surtout pace que une telle proposition venait d’un pays qui a une histoire cinématographique cinématographie avec une grande tradition; |
tout de suite j’ai informé la secrétaire de notre Association de Cinéma, Rober Jankuloski, de cette idée étonnante, en lui disant que nous étions sur le point de devenir partenaires avec nos amis cinéastes et réalisateurs alternatifs français.
Au début de 2013 le jumelage devint officiel. Tout de suite après les deux Associations commençaient à échanger des livres, films, journaux, donnant un sens à la coopération.
La première réunion officielle entre les représentants a eu lieu pendant l’Unica 2013 à Fieberbrunn, Autriche, au mois d’août. Pendant cette réunion des idées et visions passionnantes furent partagées à propos d’une future participation dans des festivals nationaux et régionaux, au jurys, échanges de films, et présentations, et même des co-productions et travail mutuel sur un film.
Parmi les diverses suggestions et idées fut discutée la participation dans quelques événements dans les deux pays. Les accords prévoyaient la participation d’un représentant macédonien au festival de courts métrages à Ventabren France, qui a lieu le 23-24 mai 2014, avec la projection de films sélectionnés de l’Association de Cinéma Macédonienne. [Cet événement a eu lieu en présence d’Alexandra Chapovska.]
La première réunion officielle entre les représentants a eu lieu pendant l’Unica 2013 à Fieberbrunn, Autriche, au mois d’août. Pendant cette réunion des idées et visions passionnantes furent partagées à propos d’une future participation dans des festivals nationaux et régionaux, au jurys, échanges de films, et présentations, et même des co-productions et travail mutuel sur un film.
Parmi les diverses suggestions et idées fut discutée la participation dans quelques événements dans les deux pays. Les accords prévoyaient la participation d’un représentant macédonien au festival de courts métrages à Ventabren France, qui a lieu le 23-24 mai 2014, avec la projection de films sélectionnés de l’Association de Cinéma Macédonienne. [Cet événement a eu lieu en présence d’Alexandra Chapovska.]
Quand je parle de cette coopération, on pourrait se demander dans quelle langue ces deux organisations communiquent? Même s’il est vrai que le français est une des langues officielles de l’Unica, and que c’est une langue parlée partout dans le monde, la communication en ce moment se fait en anglais. Nous sommes tous au courant de la place majeure que la langue anglaise tient dans le monde et dans le cinéma ; en Macédoine, ce choix informel de communication est valable pour nous. En parlant de communication et de correspondance, je dois exprimer ici ma gratitude à Jeanne Glass qui traduit les documents officiels et qui est la médiatrice linguistique entre les deux organisations.
Néanmoins, les choses changent!
L’Association Macédonienne de Cinéma envisage de correspondre en français prochainement. D’abord, certains membres peuvent communiquer en français, et utilisent cette langue dans leur travail. Deuxièmement, moi-même, j’apprends le français depuis un an et demi, je m’attends à faire plus de progrès.
Donc, comme on voit, malgré l’immense influence de la langue anglaise sur notre cinéma macédonien non-professionnel, il y a de la place pour le français également.
L’Association Macédonienne de Cinéma envisage de correspondre en français prochainement. D’abord, certains membres peuvent communiquer en français, et utilisent cette langue dans leur travail. Deuxièmement, moi-même, j’apprends le français depuis un an et demi, je m’attends à faire plus de progrès.
Donc, comme on voit, malgré l’immense influence de la langue anglaise sur notre cinéma macédonien non-professionnel, il y a de la place pour le français également.
Je ne peux pas parler de l’usage des langues en général en Macédoine (surtout chez les professionnels) cela étant différent dans ce cas. Par exemple il y a beaucoup de co-productions avec des sociétés françaises, la cinémathèque de Macédoine est membre de la FIAF (Fédération Internationale des Archives Cinématographiques. Et de l’ESRA (l’Académie Européenne de film et de théâtre) à Skopje qui offre des échanges avec Paris et New York. Tout cela a un impact sur l’acceptation et la présence du français. Oui, le français est loin de remplacer l’anglais, mais cet environnement cinématographique mentionné peut inciter des jeunes d’aller vers le français, comme je l’ai fait. Nous espérons tous que cette pratique continuera et que plus de personnes de notre association utiliseront le français dans leurs réalisations. Ne pourrions-nous pas aussi bien avoir des cinéastes français qui parlent et qui écrivent en macédonien ?
Pourquoi pas?
Pourquoi pas?
Traduction : Jeanne Glass