Un survol du cinéma Macédonien
Il ya un mouvement pour former un partenariat entre l'Union Méditerranéenne de Cinéma et Vidéo (UMCV) et la Fédération macédonienne ... Mitze Chapovski explique tout.
Quand quelqu’un mentionne le cinéma Macédonien, la première chose à laquelle on pense probablement c’est le film Avant la Pluie, acclamé par les critiques et nominé aux Oscars, réalisé par Milcho Manichevski. Mais la République de Macédoine a-t-elle un peu plus à offrir en ce qui concerne le cinéma ? Oui, en effet !
Au début du 20ème siècle, les deux frères Yanaki et Milton Manaki ont réalisé les premiers plans avec leur caméra Bioscope, au numéro 300, capturant pour la première fois les moments réels de la vie sur film. Ils furent les premiers à apporter cette nouvelle chose révolutionnaire appelé la caméra cinéma dans la région des Balkans, et seulement 10 ans après le premier film des frères Lumière, il ont marqué la naissance de la cinématographie dans les Balkans et fondé le cinéma macédonien.
|
Bientôt après, le cinéma amateurs a débuté. C’était aux années 30 que certains auteurs tels que Blagoja Drnkov, Kiril Minoski, Blagoja Pop Stefanija, Stojan Malinski et Sifried Miladinov ont été les pionniers dans la sélection et le montage de leurs plans, les rassemblant pour en faire un film. Ceci marqua le début de ce qu’on appelle aujourd’hui le cinéma amateur en Macédoine, qui a été préservé et développé jusqu’à aujourd’hui.
De nos jours le cinéma macédonien non-professionnel occupe sa propre place au cinéma, en général. C’est encore l’endroit où certains novices peuvent débuter, qui ont encore besoin de se prouver et de devenir éventuellement des cinéastes professionnels, et cela représente une base solide pour les « tetus » toujours enthousiastes et vrais aficionados de films amateurs (comme moi-même). Oui, l’image aujourd’hui est loin d’être l’image pleine et forte qu’elle était en Yougoslavie, où un réseau bien développé de clubs cinéma fonctionnait très bien, mais elle n’est pas si affaiblie que cela.
C’est parce qu’il y a encore deux-trois choses qui soutiennent le non-professionnel macédonien et le film amateur. D’abord, il y a l’Association Cinéma de Macédoine, une institution que s’occupe de l’aspect organisationnel du cinéma non professionnel. Deuxièmement, il y a en environ dix clubs de vidéo et cinéma actifs dans le pays qui maintiennent vivants les festivals et ateliers.
|
Enfin il y a des réalisateurs qui font encore de bons films, qui croient au cinéma non professionnel, et disent clairement:
non, nous ne serons pas une espèce en danger de disparition,
oui, nous amènerons toujours de nouveaux cinéastes à découvrir notre monde merveilleux de cinéma !
non, nous ne serons pas une espèce en danger de disparition,
oui, nous amènerons toujours de nouveaux cinéastes à découvrir notre monde merveilleux de cinéma !
En somme, même sous la menace d’être éliminé (un problème mondial, pas seulement dans mon pays) le cinéma macédonien non professionnel est maintenue en vie grâce aux films auto-produits et aux festivals annuels, grâce au gens qui croient encore que cette forme d’expression cinématographique doit exister et que ce genre de média doit être protégé.
Comme l’écrit Mme Ilindena Petruseva, critique de cinéma macédonienne, bien connue pour son étude de films amateurs, dans son livre Epoque de Jeux et de Rêves :
« le film amateur vit et se développe comme tout,
tel un jeu,
tel un rêve,
tel l’amour…
voguant sur les vagues »
Comme l’écrit Mme Ilindena Petruseva, critique de cinéma macédonienne, bien connue pour son étude de films amateurs, dans son livre Epoque de Jeux et de Rêves :
« le film amateur vit et se développe comme tout,
tel un jeu,
tel un rêve,
tel l’amour…
voguant sur les vagues »