Membres du comité présents
Dave Watterson (Président)
Jeanne Glass (Vice-Président)
Bernhard Lindner (Vice-Président)
Jacqueline Pante (Secrétaire générale)
Thomas Kräuchi ((Trésorier)
Conseillers/conseillères:
Tatyana Alahverdzhieva
Mitze Chapovski
Wolfgang Freier
Franka Stas
Également présent
Eric Jaeger (Président of the Congress)
Max Hänsli (Honorary Président)
Tatyana Alahverdzhieva (Amis de l'UNICA)
Wolfgang Freier (UNICA Patronage)
Serge Michel (IFTC Liaison)
Claire Auda (Traduction)
Odilon Dubost (Traduction)
Romy Van Krieken (Traduction)
Denise Gierczuk (Traduction)
pas présent
Zeljko Balog (Conseiller)
Paweł Łęski (Conseiller)
Rolf Mandolesi (Conseiller)
Organisations nationales
Allemagne
Andorre
Autriche
Belgique
Bulgaria
Corée du Sud
Croatie
Espagne
Estonie
Finlande
France
Italie
Liechtenstein
Luxembourg
Macédoine
Norvège
Pays Bas
République Tchèque
Roumanie
Royaume-Uni
Russie
Slovaquie
Suisse
Quatre secrétaires généraux de l'UNICA. De gauche à droite:
Georg Schörner, Jacqueline Pante, Arie de Jong, Jan Essing
Trois présidents de l'UNICA. De gauche à droite:
Dave Watterson, Max Hänsli, Georges Fondeur
Le Comité a proposé de modifier l’art. 1.1 des Statuts pour insérer la mention : « L’UNICA est une association suisse selon les Articles 60 et suivants du code civil helvétique. »
L’avantage de ce changement serait la protection dont bénéficient le Comité et les membres de l’association, conformément au droit suisse. Les organisations nationales ne seraient responsables qu’à raison de leur contribution annuelle. Une plainte externe serait quasiment impossible.
Approuvé à l’unanimité.
[On peut les lire en pdf ici.]
La proposition a été présentée par Marie Cipriani. Elle a rappelé que la FFCV a été créée en 1933, et qu’elle était une organisation unique en son genre en France. La FFCV pense qu’il y a une différence entre les véritables fédérations et certains autres membres de l’UNICA. La proposition est alors d’introduire deux types de membres : Fédérations d’une part, pays membres non organisés en fédération d’autre part. Ces derniers auraient un temps de projection réduit. L’exemple de l’Espagne, pays qui n’a pas de structure fédérale, a été cité.
Spain - Josep Rota (en faisant allusion à la situation politique actuelle) a indiqué qu’il était le représenant de l’Espagne entière, même si nombre de films proviennent de Catalogne.
Il comprend l’idée de deux types de membres, mais il n’y a jamais eu de fédération en Espagne. Selon lui, le problème vient du fait que les petits cinés-clubs disparaissent. Il y en encore quelques-uns, mais pas vraiment actifs, de plus en plus de choses se passent sur internet. Il considère que ça ne serait pas équitable d’introduire une différence de temps de projection entre les fédérations les pays non-organisés en fédérations.
Le Président a demandé aux participants à l’Assemblée Générale de parler de leur expérience, de décrire comment cela se passait dans leur pays. En Slovaquie, par exemple, l’organisation s’est construite par le haut, et elle a toujours été financée par le gouvernement. La structure est donc autre qu’une fédération. Il sera très difficile de convaincre les membres de créer une fédération si d’autres alternatives sont possibles.
Kees Tervoort (Pays-Bas) a dit que la position de son pays était claire : L’UNICA est au service des membres, et peu importe la politique, la religion ou toute autre chose. Les Pays-Bas ne sont pas d’avis qu’une différence entre les membres de l’UNICA soit bénéfique. Ils demandent à la FFCV ce que l’UNICA y gagnerait.
Penti Kempinnen (Finlande) s’étonnait de cette proposition, car il n’est pas clair si ces différentes organisations peuvent venir du même pays ou non. Dans ce cas, cela irait à l’encontre de la proposition sur la responsabilité des auteurs et des pays.
Max Hänsli (Liechtenstein) comprend les différentes propositions, mais se demande quelle est la raison derrière ces modifications. Est-ce que c’est parce qu’il y avait trop de films semi-professionnels ces derniers temps ?
M. Hänsli se souvient que la « question espagnole » avait déjà été soulevée il y a vingt ans. Il pense qu’il faudrait plutôt réduire la proportion de films semi-professionnels au maximum à un tiers du programme présenté.
Comment est-il possible de savoir si un film provient d’une école de cinéma ou d’une organisation ? Selon lui, les crédits à la fin sont très importants. Cela pourrait servir à trancher plus facilement entre films non-professionnels et semi-professionnels. Le jury pourrait alors décider dans quelle catégorie un film concourrait, si l’indication n’a pas été donnée par l’organisation membre.
Sydney Allanson (Suisse) : Je pense que les propositions de la France et du Lichtenstein ne feraient que rendre les Statuts plus compliqués, et qu’il n’y aurait pas de véritable avantage à en tirer.
Georg Schörner (Autriche) a indiqué que les relations entre les différentes organisations membres et l’UNICA ne s’amélioraient pas. On en revient également toujours à la question : « qui est un amateur et qui ne l’est pas ? » Qui peut décider de cela ? a indiqué que les relations entre les différentes organisations membres et l’UNICA ne s’amélioraient pas. On en revient également toujours à la question : « qui est un amateur et qui ne l’est pas ? » Qui peut décider de cela ?
France - Philippe Sevestre a noté que cette année, la fédération allemande BDFA fêtait ses 90 ans, alors que l’UNICA fêtait ses 80 ans.* L’UNICA avait été fondée en France. *
À l’époque, il n’y avait que 17 pays, maintenant, l’organisation a atteint un niveau plus international. Les fédérations et les organisations nationales sont différentes.
Même si l’UNICA est une organisation amateur, il y a toujours eu des films présentés qui n’étaient pas des films amateurs. Certains professionnels réussissent à gagner de l’argent avec leurs films, mais les amateurs n’ont pas toujours les fonds pour être présent à certains festivals. L’important, c’est de garder cette idée de club, de collaborer et de s’aider les uns les autres.
Vote pour la proposition 3.1 de la France (deux types de membres)
Proposition rejetée : 18 voix contre, la Russie et l’Estonie s’abstiennent, la France est pour.
[* : remarque du Président : il y a une légère différence temporelle entre la fondation de l’UNICA en tant qu’organisation et le début des compétitions de l’UNICA. En 2013, nous nous sommes prononcés pour que l’UNICA de Fieberbrunn célèbre la 75ème édition, le 80ème festival sera donc celui de Blansko en 2018]
Marie Cipriani et Philippe Sevestre furent d’accord pour passer le vote sur le point 2) de leur proposition, qui sera débattu au sein du Comité, et pour passer directement au point b) sur la « responsabilité des organisations nationales ».
Cela a à voir avec la degré de sécurité dont l’UNICA dispose en cas de poursuite pour plagiat/infraction au copyright, si l’UNICA est en contact direct avec les auteurs plutôt que de passer par l’intermédiaire des organisations nationales.
France - Philippe Sevestre: Vous connaissez tous la position de la France: Les auteurs ne devraient pas avoir de contact avec l’UNICA, car ce sont les fédérations ou les organisations nationales qui gèrent ces contacts, et qui sont responsables des programmes présentés à l’UNICA.
M. Sevestre s’est montré préoccupé par le fait que l’option choisie par l’UNICA n’avait aucune base légale solide. Une signature électronique n’a pas la même valeur qu’une signature originale. Il soutient qu’une signature scannée n’a aucune valeur juridique. Dans le cas d’un plagiat, l’UNICA pourrait prendre des mesures contre les organisations nationales concernées. La FFCV pense que c’est aux organisation nationales de se charger de cette tâche.
Georg Schörner (Autriche) pense qu’il y a un gros malentendu : il faut voir selon lui le contact direct entre l’UNICA et les organisations nationales d’un côté, et de l’autre une question sur le copyright.
L’organisateur de notre congrès et de notre compétition, c’est l’UNICA, il faut donc être sûr que l’UNICA soit protégée à 100 % par la loi.
M. Schörner ne peut pas imaginer que cela soit possible d’ingliger des sanctions financières aux organisations nationales, elles n’ont sans doute pas les ressources suffisantes. La première entité qui sera poursuivie par le détenteur des droits d’un film copié/plagié sera toujours l’UNICA, et non l’organisation nationale.
C’est grâce au travail de Thomas Kräuchi, qui s’est penché sur le sujet, que nous avons maintenant un module d’accord pour les auteurs, et que nous sommes maintenant couverts sous la loi suisse qui régit les associations.
Le Président a indiqué que l’UNICA respectait bien entendu les organisations nationales. Le choix des films envoyés est du ressort de celles-ci. Elles ne peuvent cependant pas simplement transférer les droits du film, ceci peut être uniquement fait par l’auteur. La seule différence, c’est que l’UNICA puisse parler directement aux auteurs pour obtenir la permission de montrer le film. Rien ne change pour le reste.
Philippe Sevestre (France) : Nous voulons seulement nous protéger nous-mêmes. L’avocat suisse consulté n’a pas précisé qu’une signature électronique n’avait aucune valeur juridique, nous nous devions donc d’assumer cela et d’en parler.
Le Président répond alors qu’il s’agit là de différentes interprétations de la loi. Des contrats ont été conclus sans aucune signature papier depuis que le téléphone existe. À l’arrivée de la télécopie, des contrats signés à distance ont fait leur apparition. Dans de nombreux pays, aux États-Unis et au sein de l’Union Europénne, des signatures scannées ou photographiées sont tout à fait valables.
Il n’y a pas besoin de vote sur cette question. D’autres propositions ont été faites, qui seront discutées par le Comité. Le Point 4) est en cours, nous avons déjà parlé du point 5) concernant la bibliothèque.
La fédération française a été chaudement remerciée pour ses suggestions, et la discussion animée qui a suivi.
Applaudissements pour la FFCV.
Romania - Viorel Ieremie indiqué au’il y avait un problème en ce qui concerne le programme pour les jeunes cinéastes amateurs. Il faudrait des règles pour le comité organisateur. L’UNICA se doit d’être attrictive pour les participants les plus jeunes. Il est important de les encourager à venir, car l’UNICA est vieillissante, et nous avons besoin d’une relève plus jeune. M. Ieremie a donc demandé ce que les futurs organisateurs prévoyaient pour la jeune génération.
Kees Tervoort (Pays-Bas) répond que les Pays-Bas avaient pour objectif d’organiser un UNICA pour les jeunes, comme cela avait été fait au Luxembourg en 2011, avec un « camp » de près de 35 jeunes participants. Si les fonds le permettent, un tel groupe serait le bienvenu, et des ateliers de tournage, d’édition, et autres… seraient prévus.
Markus Siebler (Allemagne) a indiqué que tout cela étaient des bonnes nouvelles. C’est seulement ici à Dortmund qu’il a remarqué ce « problème de la jeunesse », qui dépasse les ateliers. La compétition s’en ressent, mais on remarque également que les jeunes ne viennent pas aux dîners de gala et dans les restaurants. Peut-être qu’une offre en accord avec leur âge, comme une soirée en discothèque, pourrait leur convenir.
Bernhard Lindner (Allemagne) a indiqué que la rédaction d’un manuel était en cours pour les comités organisateurs d’évènements UNICA à venir. Il y aurait des indications claires sur ce qu’il faut faire. Il est cependant impossible d’obliger un comité organisateur à prévoir un programme spécifique pours les jeunes réalisateurs s’il n’y a pas de jeunes participants. Nous pouvons les inviter à préparer un programme et le festival de telle façon à ce qu’il y ait des offres pour les groupes de jeunes. A Suceava l’année dernière, certains jeunes étaient déçus de ne pouvoir prendre part au programme principal, du fait des activités jeunesse. C’est également à prendre en compte.
Franka Stas (Pays-Bas) a dit que le programme jeunesse de Suceava avait été un grand succès, même s’il y avait moins de participants et de pays que prévu, malgré le fait qu’un jeune réalisateur par pays puisse être invité. L’organisation d’un tel programme est lié à de nombreux points : les fonds limités de certaines organisations nationales, le calendrier des compétitions nationales (si la compétition a lieu tard dans l’année, il est plus difficile pour le jeune réalisateur de se libérer pour être présent à l’UNICA). Est-il possible de changer ces plans ? Beaucoup de jeunes ont des projets pour l’été. Comment s’assurer d’avoir un programme “Jeunesse” assez tôt, afin de l’envoyer aux jeunes participants potentiels?
Wolfgang Freier (Allemagne) remarque qu’auparavant, l’Allemagne et la Pologne bénéficiaient de fonds de l’Union Européenne pour cela. Mais il fallait les demander longtemps à l’avance.
Nico Sauber (Luxembourg) a parlé de l‘expérience du Luxembourg, qui avait demandé une telle bourse de l’Union Europénne en 2011. C’était un travail énorme, tous les plans et les budgets devaient être fournis et très détaillés. Tous les comptes devaient être passés au crible, et l’argent non dépensé devait être rendu.
Viorel Ieremie (Roumanie) indique que nous savons tous quelles sont les ressources allouées à la culture et à l’éducation par l’Union Européenne. Il est cependant possible que les organisations nationales fassent quelque chose de leur côté. La Roumanie a par exemple réussi à avoir les fonds en démarchant des sponsors locaux.
Turid Mathinsen (Norvège) a noté que l’âge moyen des délégués de l’UNICA était plutôt élevé. Qu’allait-il advenir de l’organisation dans dix ans ? Il a demandé quelle catégorie d’âge était concernée lorsque l’on parlait d’un programme pour la Jeunesse ? 18-25 ans ? Quel était alors ce programme spécifique ? Il est en effet important qu’eux aussi voient les films. A-t-on jamais pensé à un programme spécifique pour eux, avec une projection séparée ?
Sydney Allanson (Suisse) reprend les propositions déjà énoncées par Max Hänsli concernant les écoles de cinéma. Il pense que l’UNICA peut être vue comme un tremplin pour les jeunes professionnels, et il invite donc le Comité à considérer une limitation du temps de projection à un tiers du temps alloué à une organisation nationale.e for film schools to 1/3 of the whole programme.
La Tunisie sera punie et voit son temps de projection passer de 60 à 45 minutes pour l’année suivante. Cette sanction est due aux retards dans les délais d’envoi de participation et des films.
Le statut « amateur » de certains films autrichiens et espagnols a été mis en question. Après discussions avec les représentants nationaux et vérification (autant que possible), le Comité a déclaré que ces films étaient de véritables films amateurs.
L’UNICA était très fière d’être invitée par le BDFA pour fêter les 90 ans de l’association allemande. Les organisateurs de cette manifestation ont été remerciés pour leur succès.
A la fin de l’Assemblée Générale, le Président, Dave
Watterson, a remis à Rolf Leuenberger
une plaque, pour le remercier de ses longues années de services
rendus à l’UNICA.
La séance a été levée à 18 heures.
Étant donné que le point 21 du Proces Verbal de l'Assemblée générale de 2017 n'indique pas clairement que la demande de l'organisme nationale de Liechtenstein a été examinée on soumis l'addendum suivant, avec priere de le prendre en consideration lors de approbation du Proces Verbal:
La proposition de Liechtenstein a également été prise en considération et discutée au cours de la discussion sur la proposition de la Fédération française FFCV. Les deux amendements, le français et celle-ci du Liechtenstein, ont proposé des amendements similaires. La proposition de Liechtenstein a été expliquée par le délégué Max Hänsli. Les enregistrements sonores de la discussion ont été réécoutés. Les deux propositions ont été effectivement prises en compte tant dans la discussion que dans le vote. Pour des raisons pratiques, les deux motions ont été mises aux voix ensemble, les deux motions ont été rejetées à la majorité.